• offrez moi un peu d'inspiration s'il vous plait , ayez pitié de moi , donnez moi un morceau de votre cerveau , n'importe lequel pourvu que ce soit productif pour moi : ) . C'est presque risible de constater à quel point la joie et la bonne humeur peut plonger certaines personnes dans un état quasi-vaporeux . C'est si agréable de se sentir legère , sans pour autant vide (!) , chose rare.
    Albert cohen est là , le soir lorsque tout est silencieux . Sa lucidité m'accompagne dans la profondeur de mes rêves et je m'y sens bien. Merci à lui d'avoir existé.
    Quant à Jeff buckley , il tourne en boucle depuis peu et me rappelle qu'il y'a tellement de choses à vivre et à ressentir sur la terre et si peu de temps alors Baudelaire me chuchotte à l'oreille que "l'air est plein du frisson des choses qui s'enfuient " alors oui ce soir , à cet instant et à la seconde ou j'ecris ces mots j'aspire à tout ceci et à la vie !


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  • ?

    je me sens loin d'une manière absolument agréable qui pourtant me fait bizarrement peur  Comme si le bonheur me rendait bête et supperficielle. C'est possible. PAS inspirée , les mots qui sortent du bout de mes doigts sont creux et plats et la seule chose qui me fasse aller bien ce sont  "eux " ...  Eux sans qui aujourd'hui je serai encore en train de me lamenter sur ma pauvre petite condition d'etre humain mal aimé et seule , infiniment seul. Les craintes s'éloignent doucement , le plaisir insouciant revient et toutes nos paroles et nos rires resonnent dans nos boites craniennes d'adolescents supperficiels !
    Il y'a Elle , toujours trop loin et pourtant sans cesse avec moi . Elle dont je lis les mots chaques jours avec cette même joie qui me transporte, merci à elle d'exister .
    me voici , je reviens peut etre pour un petit moment , je ne me sens pas inspirée  ni le moins du monde intéressante aux yeux de ceux qui pourraient lire ces quelques lignes. Je reviendrai. 


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  • Le désespoir n'a pas d'ailes,
    l'amour non plus ,
    pas de visage,
    ne parlent pas ,
    je ne bouge pas ,
    je ne les regardent pas,
    je ne leur parle pas ,
    mais je suis bien aussi vivant que mon amour et que mon désespoir.

    Paul éluard " nudité de la verité " Capitale de la douleur


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  • Il savoure la paleur du silence , la froideur de la lucidité . Ses mains semblent vouloir saisir quelque chose dans la continuité du vide. La lourdeur de ses paupières rendent grace à ses interminables cernes expressivement neutres. Le son de sa voix  s'evannouit lentement en un silence contemplatif qui offre une sensation de bien être submergant la boite à pulsation sanguinolante. 
    Un mouvement de tête en guise d'aprobation et la dernière fibre cappilaire de son sourcil gauche fait la révolution.
    La position de son corps constitue l'absurdité de l'atome jusqu'à la cellule . L'infime partie suppéreur de ses levres s'inclinent et lui donne un air grave et désinvolte. L'homme parmis les Hommes. La decortication de son etre tout entier au detriment de l'iréel et de l'absurde.


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