• En regardant au loin , on ne voit rien. 

    Un coeur de dinde aux profondes cavitées m'a étrangement offert un gramme de relativité . Je hais la biologie.
    Des miettes de pains au chocolats coincées dans les fibres plastiques de mon classeur de français m'ont bêtement arrachées un semblant de contraction buccale (!) .
    Un regard d'une profondeur et d'une sincerité à faire frémir l'epiderme m'a littéralement boulversé , frayant doucement un chemin aux larmes  . Maudits globes occulaires , je vous hais d'être si démonstratifs quelques fois ...
    Son sourire légerement enfantin et sucré me montre  combien la simplicité et la gentillesse d'esprit est bien plus rare que l'on aime à imaginer.
    le rêve qui continue à creuser un tunnel où cheminent mes idéaux de gamine insouciante , me rappele à l'ordre et me conseille de grandir .
    Son départ qui se rapproche à petit pas de géant me revisite l'estomac et y place sa petite touche personelle d'angoisse permanente .
    ces rires et ses bruits intempestifs ponctuent la joie (ô combien débordante... ) d'apprendre toutes sortes de lois et de raisonements théoriques " superbement"  pragmatiques.
    Cette musique qui me soulève le coeur 
    Cette vie qui me rassure autant qu'elle me glace.
    Cet facheuse habitude de prendre la moindre  chose à coeur jusqu'à ne plus en vivre .
    Ces gens qui vont et viennent et qui déposent leur amour , leur haine ou leur indifférence aux quatre coins de notre petit égo .
    Ces instants ephemeres qui donnent du charme à toutes ces choses qui défilent sous nos yeux comme d'un rien .
    ceux là ce sont entre autre cette  fontaine que je vois chaque jours , assise sur le fauteuil rouge du bus  et posant mon regard sur les bouts de palmiers en plastique , je m'arrete à toute réalité , à tout quotidient vide de sens et je pars rejoindre ces choses auxquelles j'aspire secretement , celle qui ne verront surement jamais le jour mais qui sont belles à y rever.



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  • " Il n'y a que des fins heureuses "

    cette legère odeur de croustillon qui vient nous mordre le bout des lêvres et nos têtes d'ahuris qui completent la panoplie.
    Les choses les plus plates prennent soudainement une forme inatendue . Il ne faut jamais desesperer comme dirait l'autre...
    Et puis Elle qui prend tout son sens là où j'avais peur de la perdre ; On ne perd pas les gens qu'on aiment voilà tout. Des choses peuvent nous blesser, nous prendre, nous enerver , nous tordre ou bien nous mettre violement un coup à l'estomac ... l'amour resiste à tout ? Mon esprit enguimauvé veut y croire et force est de constater que c'est le cas.
    Merci à elle et aussi à eux qui me permetent de tenir le coups là ou tout reste fragile, où tout ne tient qu'à un fil. ( mélo tu sera toujours là avec ton dé à coudre dis ... ?) 
    C'est beau. C'est con . C'est l'instant présent qu'on grignote à pleine dents pour qu'il n'en reste aucunes miettes... Positivisme rose bonbon cucul à souhait bonsoir!
    Le commentaire composé en français est un régal malgré sa difficulté ! Il l'est sans doute d'autant plus avec lui , qui me donne sans cesse envie d'aller plus loin , de vivre et depasser  toutes choses avec intant soit peu de recul et de lucidité (!) merci à lui aussi !
    "on est pas sérieux quand on a dix sept ans " tout à fait . Merci Rimbaud aussi ! bah oui, je pouvais pas la louper celle là... symboliquement votre !
    Je pense à un tas de choses , un ramassis de souvenirs et de rêves.


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  • de ses trois mots inquisiteurs
    son air suffisant me donne le cafard.
    ouais.
    on a beau nous embelir l'encephale de jolies phrases humanistes
    faudrait déjà penser à y croire soit même.
    sortir d'ici , à grands pas
    pour aller rejoindre tout ce qui ne me ressemble plus.
    et ses semelles qui font ce bruit désagréable aux tympans
    mais que j'aimes car elles amenent de pieds fermes la sinçerité et la générosité.
    Je la regarde , l'oeil encore vif et les mains desesperement tremblantes.
    un signe de tête qui me met les larmes aux yeux
    et ces cris stridents qui etouffent mes mots.
    J'sais plus trop qui je dois croire
    j'sais plus trop à qui en vouloir ,
    surement à moi même.

    Et puis ses gestes
    qui mettent du bonheur à l'espace
    Ce moment là , où tout m'apparait plus simple
    voir la vie du bon côté
    sans être accompagné.
    " machin , truc , bidule "
    ouais ouais .
    à partir d'un certain moments
    tout se passe de mots , d'expression , d'intonation et de belles figures de style pour embelir ses douleurs.
    faut être réaliste
    ca fait mal  là ici et là
    sans personne , sans rien
    devenir extremment futile
    inintéressante au possible
    deverser des absurdités , sur une page internet
    qui n'est même pas  à proprement dit réelle
    Continuer à en vivre
    continuer à sourire
    songer à la dur réalité d'exister.
    Quand ?
    où ?
    comment ?
    être catapulté dans les méandres du ridicule , de l'imposture et du bonheur passager.
    Imaginer notre avenir , sans penser au pire .
    l'idée se fige , l'esprit oublie .
    Et puis y'a notre  coeur d'adolescent vieillissant
    qui hurle à outrance , dans nos petites  cages thoraciques d'abrutis heureux.
    (on peut enlever le "heureux " dans certain cas )
    Et puis y'a toi
    qui n'existe pas .
    Et puis y'a tout ça
    qui s'eternise
    lorsque tout défile , nous deroulant les rides.

    Ouais.

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  • " Beaucoup de reflexion et non beaucoup de savoir ,
      voilà à quoi il faut tendre " // Democrite


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  • j'en ai marre et j'ai envie d'en avoir marre.
    absurde.
    idiot.
    typique .
    je m'en foutisme persistant .
    Tristesse
    rage.
    tant pis .
    Jalouse , en colère , decue ( ? ) surement ...
    marre de ce "je" utilisé à outrance pour faire bonne figure . Marre de nos déboires existenciels dont tout le monde se fout le quart du tiers de notre temps perdu. Je n'y crois pas . Je suis verte.
    Envie de sortir de moi même , prendre un peu l'air et oublier un peu la dur réalité quotidienne à se supporter , à vivre avec soit même et par conséquent , ca va de soit "  à bien vivre avec les autres" . Parce qu'il faut avoir le sourir émail diamant pour être intant soit peu sociable, parce qu'il faut avoir trente millions d'amis qui vous admirent sans relaches pour ce que vous n'etes pas . Parce ce qu'au fond c'est tellement dur de se savoir seul alors  on prefere nourir nos petits egos d'une foule d'autres "moi" en abondances , jusqu'à en oublier le gout d'une sincere relation . De celle qui nous pousse vers le haut et non le contraire.
    aurevoir les idéaux. Foutaise .
    Se chercher minutieusement pour finalement trouver cette personne , inconnue aux autres, inconnu à soit même et bien plus encore indifférente. Celle ci , la vraie , celle qui n'use d'aucuns artifices . Celle qui ne joue pas avec de pseudos grandes phrases pompeuses inintélligibles au sens . celle qui ne théatralise pas bêtement sa vie et reste humble devant tout ça ...quelle connerie... Celle qui se sent simplement mal.
     

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