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Par anna-karenine le 15 Janvier 2006 à 20:32
"on ne badine pas avec l'amour " encore faut-il qu'il y'en ait.
du vide , un trop plein de vide. On ne rentre plus spécialement dans le cliché type de la routine , au fond c'est bien trop facile .
Et puis , il y'a celui que j'aurais preferé savoir inexistant. Paradoxalement.
Il est revenu pour partir . Rien ne pourrait traduire ma pensée , ni ce que j'eprouve réelement au fond de moi même ; les mots sont des traitres qui ne cessent d'enjoliver nos existences à trop faibles intensités finalement. Mon coeur qui bat bêtement à une vitesse démeusuré parle bien plus de lui même car étant aux premières loges ...
J'ai tellement peur de revivre une seconde fois ce qui à cet période m'avait semblé être un moment sacrément violent emotionellement.
Je ne l'idolatre pas , je n'en fais pas mon maitre à pensé , c'est tellement plus compliqué . mais comment être crédible lorsqu'on à 16 ans (et toutes ses dents ) et que l'on reste ni plus ni moins cette adolescente coincée dans l'âge bête ?
Simplement , j'ai beau avoir l'âge que j'ai , être ce que je suis tant bien que mal ... Je ne veux pas qu'il parte ou du moins pas si brutalement.
Ses mots , ses propos , sa lucidité et son ouverture d'esprit remetent tout en question , jusqu'au moindre détail .
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Par anna-karenine le 22 Décembre 2005 à 01:42
entre la nuit froide et la chaleur des corps
entre la clope au goudron qui s'éteind sur l'asphalte et nos derniers mots qui s'evanouissent en nous comme un leger frémissement
entre les cafés espacant ces dernières 24 heures
entre toi et moi
entre elle et moi
entre vous
entre nous
sans moi
ici
ou bien ailleur
qui sait ?
et cette legère musique silencieuse qui se joue dans nos têtes de gamins vieillissants .
photo : carole
12 commentaires -
Par anna-karenine le 17 Décembre 2005 à 23:41
"A mon enterrement je ne veux que des morts
Des rossignols sans voix des chagrins littéraires
Des peintres sans couleurs des acteurs sans décor
Des silences sans bruits des soleils sans lumière
Je veux du noir partout à me crever les yeux
Et n'avoir jamais plus qu'une idée de voyance
Sous l'œil indifférent du regard le plus creux
Dans la dernière métaphore de l'offense""Avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
on oublie le visage et l'on oublie la voix
le cœur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien""Cette parole d'Evangile
Qui fait plier les imbéciles
Et qui met dans l'horreur civile
De la noblesse et puis du style
Ce cri qui n'a pas la rosette
Cette parole de prophète
Je la revendique et vous souhaite
Ni Dieu ni maître""Pour les étoiles que tu sèmes
Dans le remords des assassins
Et pour ce cœur qui bat quand même
Dans la poitrine des putains
Pour les idées que tu maquilles
Dans la tête des citoyens
Pour la prise de la Bastille
Même si ça ne sert à rien"Pour la sépulture anonyme
Que tu fis à Monsieur Mozart
Sans croix ni rien sauf pour la frime
Un chien, croque-mort du hasard
Pour les poètes que tu glisses
Au chevet des adolescents
Quand poussent dans l'ombre complice
Des fleurs du mal de dix-sept ansthank you satan "
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Par anna-karenine le 15 Décembre 2005 à 19:02il y'a des choses qui ne trompent pas . Comme celles qu'il est encore difficile d'expliquer voir même de comprendre . sentir la colère monter doucement et nous torde la gorge de tristesse , au fond. sentir que tout nous echappe à la virgule près . ces fouttus mot qui me trahissent tant et dont le sens finit tout droit dans les méandres de ma petite tête aux neurones englués. J'evite l'inevitable... j'emmerde profondément la fatalité et je vis ma vie tant bien que mal . marquer la distance pour ne pas souffrir et croire que tout est fait pour aller de travers, d'une manière ou d'une autre . Je suis bête , j'ai pas de tête et j'en fais une fête...
Chercher secretement le bout du fond , le bout du tunel (comme dirait l'autre ) et s'egarer entre temps .
The cramberies qui tourne en boucle et mes pauvres oreilles dont le seuil de tolérance se retrecit peut à peu .
Ce soir , voir simplement la vie comme une immensse farce pour eviter d'y voir plus loin dans le fond .
Et mon sapin de noel qui me nargue du coin de l'épine , rions , c'est la vie , c'est ainsi ...
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Par anna-karenine le 14 Décembre 2005 à 13:52
" Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins . Mon péché , mon âme . Lo-lii-ta : le bout de la langue fait trois petits pas le long du palais pour taper à trois contre les dents . Lo-Lii-Ta.
Le matin elle était Lo , simplement Lo , avec son mètre quarante-six et son unique chaussette . Elle était Lola en pantalon . Elle était Dolly à l'école . Elle était Dolores sur les pointillés . Mais dans mes bras , elle était toujours Lolita. "
Vladimir Nabokov
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