• Cette constante envie de toujours donner Mais quoi ? un peu de son temps, de sa considération , de son attention , de son ecoute ... de sa mauvaise humeur, de son caractère méprisable par moment car trop changeant ? Besoin insensé et obsessionel sans doute de toujours etre alerte au moindre choses qui m'entourent ...ne pas y etre indifférente et pourtant (!) . Avoir une opinion sans mots , une pensée sans cheminement , des idées sans construction, des émotions qui traversent le corps tout entier et qui ramenent à une sensation étrange d'enfermement , d'incompréhenssion (pardon?) et d'extremme solitude .
    Se sentir bloqué par une idée irréfutable , essayer de se convaincre du contraire . Humanisons nous le plus possible " mais oui ... c'est pas facile ! " Et au fond s'en vouloir considérablement de ne pas faire , ce que d'autres réussisent si bien en y mettant un peu de volonté . Etre ecartelée par de bon vieux principes moraux qu'il est tellement plus facile de caricaturer bêtement quand on est coincé dans l'âge ingrat au lieux d'y porter ne serait-ce qu'un peu de considération ..Le shéma de la maturité que l'on nous propose est si fade, si conventionel et si caricatural en lui même qu'il me semble meilleur d'esperer grandir sans jamais être adulte (comprendra qui pourra ) Pour le moment , bigoudis et camomille illuminent mes heures de cours sans quoi la motivation ne serait pas la même . se sentir brulante , avoir mal au ventre de rire jusqu'à se tordre sous la table ( ah l'adolescence .... !) . Et de l'autre côté se delecter des histoires de ce cher voltaire, se confronter à son opinion et à celle des autres, approfondir , ressentir , expliquer l'inexplicable , decouvrir , s'interroger toujours plus encore ...
    Puis vient la nostalgie de quelques cours de français qui ont fait revivre Lolita et fait naitre le chinois et l'enfant ! Nostalgique de ces moments de lecture qui nous fascinent , qui nous ennivrent et nous enleves à nous même , pour mieux nous mener vers la profondeur de nos êtres. 
    sourire à défaut de pleurer , de bonheur ? de tristesse ? et si ce n'était ni l'un ni l'autre ?


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  • on aura beau me dire que le sourire accroché à mes lêvres est niais, gamin ou insouciant , je m'en fous royalement parce que je suis bien , d'un bonheur fou et passager qui me remplit le coeur . J'ai un trop plein d'amour qui ne demande qu'à sortir (!) . Ce soir je me sens profondément vivante . C'est quelque chose de visceral qui me tord les tripes jusqu'à me gonfler de vie , de folie et de peur . Je me surprend à ne plus penser à lui seuleument lorsque ca tient à quelque chose de positif . Comme une sensation douloureusement douce  . Brel disait "on ne meurt pas de chagrin mais d'un coup de couteau dans le dos "( pardon si ce n'est pas mot à mot ) merci à lui ... grace à qui par cette simple phrase j'ai pu trouver l'envie idiote -peut etre - de m'accrocher . C 'est bientôt noel , où est le charme des fêtes ? dans ma tête surement là ou il peut encore coexister un tout petit peu avec mes vieux souvenirs... Je vais bien , tout va bien ? Mélody , toi t'es là je le sais et Rennes pour nous deux ?  
    La vie est courte , les gens mortels et vous petits bouts de chairs je vous aimes.


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  • contre-temps , syndrome peter pan , la plage à dix heures du matin , la fuite , un cookie d'été , le portrait , un changement , la tendre pitié de cohen , renaissance, la boite au lettre , les colliers de sucre , la mer et le malaise , des ballerines noires, parler espagnol , une pomme d'amour , une geste deplacé , "soyons desinvoltes n'ayons l'air de rien " , fantasme , se souvenir , la dalle de béton sur les rochers, eclectique, le bien être à tue tête , la poésie , bordelique , la solitude, des inconnus, nos discussions , la russie et la vodka, chantons sous la pluie , le métro de rennes , les chateaux , une guitarre éléctrique , l'enfant le chinois et leur histoire (!) , courir pour rattraper le bus, le froid , notre pyramide de perles, nirvana , libre, les artistes dans la rue , s'exprimer , l'ironie , une danseuse suicidaire dans un théatre grec , l'encen , les quais, me perdre , l'absurdité toute entière, decouvrir , des crêpes au sirop d'erable, la philosophie , manger , dormir, crever, faire des listes , robert doisneau , la lucidité , " on est pas sérieux quand on a dix sept ans " , noctambule , idéaliser , l'imprevisible , mes rêves , la neige,  Vladimir Nabokov, vive la fete , la folie douce , pourquoi pas ? , le monde , les mots ,  Klimt , la première fois , blablater , un coin de nature , son pantalon de velour framboise , la rue ketanou , des céréales , frida kahlo , des chaussures rouges, Melody , les questions sans réponses , les citations , un stylo bic en piteux état , être ivre , le pain perdu , son dos et sa nuque , Emilie simon , des ruines, Lolita , le doute, Amélie Nothomb , Paris , un baiser , qui vivra verra , le cynisme, des livres , le soir dans le bus , sa créativité , les bars , ce verre de bierre à 2 euros le jeton ,aller au théatre , le ruban rouge , le cinéma , Carole , le fabuleux destin d'amélie poulain, des fleurs en papier, bouts de corps, mes photos, Mr jack , un concert , avoir le coeur très serré, Kurt & courtney , le petit parc , la rue du gras mollet , Mrs peel , to be or not to be , le cimetière anglais , une coiffure , Bjork ,un piano , l'odeur du vernis à ongle , ema , une vieille gare, eths , un cloitre à rennes , un sourire au coin des lêvres , du café chaud trop sucré , une robe noire, alice aux pays des merveilles , inconstance, un ciel blanc, Jeff buckley , les souvenirs de la route du rock, amis , kandinsky , notre arbre , les bouquinistes sur les quais de paris ,ma robe à pois , Baudelaire , des lettres , Rennes, me perdre en forêt , en colère, un bain moussant , ma couette, insensé , the gathering ,les manoirs hantés d'ecosse, des collants rayés, une biblioteque, ses photos, mon sens de l'equilibre inéxistant ,son sourire, des nouilles chinoises, Noel , etre là sans etre ici  , les rues de Paris , une bougie ,l'odeur du jasmin , un verre de trop  ,ecouter la radio la nuit , pensées, le moyen âge , la tombe de chateaubriand, adrien brody , vendredi , samedi , un long manteau noir , des ruines , les mains , excessif , ses cours , la tête dans la ciel , complicité, un jean troué, eux, imaginaire , Angers, revendications , Jorane, un autre monde, se deguiser , les yeux , une averse , des foux rires,  enfance , Warhol , les lampadaires, du chocolat , nos cafés à 3h00 du matin, des carnets, Tim Burton, "choisis ta vie " noir & blanc , les étoiles, brody dalle, David Lynch , les carnets d'albert cohen ,jupons et corsets , surréalisme , un photomaton, la normandie , l'histoire , nabokov's blue , rétro , la nuit , Montmartre ,Marla singer , Chaplin , son rire, sue lyon , esperer , tryo , les autres, l'artiste assoifé, le portrait de Rimbaud, l'été, les ecrivains , la legerté, nos vieilles soirées, improvisation , paresse, sépia, ecrire ,une sensation ,Paul éluard, contradictoire, la chaleur d'une main , la vie est belle, " so real " de jeff buckley, "après le rire " , " après l'oubli" , après tout pourquoi pas ? , me revolter , me reveiller , m'oublier , rock ,du nougat , un sourire, les chiottes insalubres de st malo , metric , un vieux plancher qui craque, concept , notre sens critique, yann tiersen , le creux de son cou, marcher au hasard , l'élégance , maladroite , ma vie , ta vie et notre vie...


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  • Une plage qui s'éveille à dix heures du matin . Le froid qui remet gentiment les mains à leur place au chaud dans les manteaux et cette grande étendue de bleu , un peu brumeuse qui s'étend à l'infini. La traversée fatale (!) dans une sable profond et cotoneux , un moment agréablement paresseux où nous avons dispenssés nos jambes de toutes tortures sportives .


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  • le froid qui ecorche les gorges fait gonfler les cheveux des enfants -adulescents- tous rangés dans leur petite boite de savoir .
    Assortis à toutes ces choses qui nous gonflent de vie , on s'étonnent encore de cette énorme batisse en pierre où nos souvenirs sont soigneuseument enfouis à l'intérieur , souriants à nos minois d'imbécils heureux ; on les aimes.
    Quelques semaines ont suffit . Il en fallut de peu .  Tout m'apparait autrement à cet instant et sans même savoir jusqu'à quand ce rêve idyllique de ma vie durera .
    Ne touchons pas au fond s'il vous plait, c'est si fragile et c'est  comme le temps qui nous surprend par derière , pour nous reprendre cruelement et absurdement tout ceci .
    Ne passons plus à côté , la lucidité est belle ce soir . La vie l'est tout autant que je suis emerveillée  et heureuse d'y gouter et de me saouler .
    Une envie d'exces , d'imprévu et de rire (mon dieu oui ! ) mon pauvre ventre en témoignera mais moi je suis là , assise à mon ordinateur, écrivant ces quelques lignes réconfortantes qui sortent tout juste de mes phalanges et qui ce soir ne me veulent que du bien .
    Je suis là parmis tant d'autres à deverser mon moi , sur la toile et une foule de souvenirs me reviennent à l'esprit tel que le visionage de la cassette sur la révolution français en 4 °eme , cette soirée dans le parc pour enfant à mélanger nos salives sous l'oeil coquin d'un arbre , ce bar où la discution sur le prix trop elevé de la baguette de pain finit en débat devant nos verres de coca , sa frimousse que je vois attendre devant le kiosque à journeaux , cette soirée made in china à ingurgiter une quantité excessive de pain et finir allongé sur mon lit désesperement malade mais tellement drôle au fond (sacrée elle ! ) , courir plus vite que mes pauvres jambes me le permetent pour rattraper un bus qui aurait apparement omis notre présence , cette soirée à discuter de la condition des cailloux sur la place du parlement à rennes ... tout me revient ce soir si préçisement que j'ai envie de tout ecrire pour ne jamais perdre une miette

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