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  • Au détour d'un arbre qui se mange l'ecorce sur le dos
    Au détour d'une vieille qui s'oublie au paracétamol
    Au détour de ce chemin qui offre à l'oeil une infinité de trésors.
    Au détour de la nausée qui se noie dans les pronfondeurs de mon bain
    Au détour de cette vieille chanson d'amour moisie qui continue à faire fantasmer la chair fraiche
    Au détour de cette pensée qui me perfore la matière grise
    "des ptis trous , des ptis trous , toujours des ptits trous ..."
    Au détour du carrefour , de l'impasse du cul de sac existenciel
    Au détour de son absence qui se cogne contre les os
    Au détour d'une petite ville sans vie qui abrite ce vieux chien osseux et boiteux
    Au détour de l'angoisse qui s'expatrie aux quatre coins de mon inconscience
    Au détour de l'heure à venir qui s'adosse contre les autres restantes
    Au détour d'elle et lui qui jouent à être crédibles .
    Au détour d'un trou , jamais assez grand pour s'y faufiler
    Au détour de mes chaussures rouges qui gomment toutes maladresse de ma part
    Au détour d'une infinités de raccourcis si peu convaincants mais tellement plus rassurants .

    J'me suis rendormie .
    Le reveil a oublié de sonner .
    J'suis comme une conne .
    la tête Sur l'oreiller
    à en rêver ,
    au lieu d'en vivre.


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