-
-
En regardant au loin , on ne voit rien.
Un coeur de dinde aux profondes cavitées m'a étrangement offert un gramme de relativité . Je hais la biologie.
Des miettes de pains au chocolats coincées dans les fibres plastiques de mon classeur de français m'ont bêtement arrachées un semblant de contraction buccale (!) .
Un regard d'une profondeur et d'une sincerité à faire frémir l'epiderme m'a littéralement boulversé , frayant doucement un chemin aux larmes . Maudits globes occulaires , je vous hais d'être si démonstratifs quelques fois ...
Son sourire légerement enfantin et sucré me montre combien la simplicité et la gentillesse d'esprit est bien plus rare que l'on aime à imaginer.
le rêve qui continue à creuser un tunnel où cheminent mes idéaux de gamine insouciante , me rappele à l'ordre et me conseille de grandir .
Son départ qui se rapproche à petit pas de géant me revisite l'estomac et y place sa petite touche personelle d'angoisse permanente .
ces rires et ses bruits intempestifs ponctuent la joie (ô combien débordante... ) d'apprendre toutes sortes de lois et de raisonements théoriques " superbement" pragmatiques.
Cette musique qui me soulève le coeur
Cette vie qui me rassure autant qu'elle me glace.
Cet facheuse habitude de prendre la moindre chose à coeur jusqu'à ne plus en vivre .
Ces gens qui vont et viennent et qui déposent leur amour , leur haine ou leur indifférence aux quatre coins de notre petit égo .
Ces instants ephemeres qui donnent du charme à toutes ces choses qui défilent sous nos yeux comme d'un rien .
ceux là ce sont entre autre cette fontaine que je vois chaque jours , assise sur le fauteuil rouge du bus et posant mon regard sur les bouts de palmiers en plastique , je m'arrete à toute réalité , à tout quotidient vide de sens et je pars rejoindre ces choses auxquelles j'aspire secretement , celle qui ne verront surement jamais le jour mais qui sont belles à y rever.
3 commentaires -
-