Si on peut plus rire de rien alors on peut mourrir de tout .

Elle est dans sa période où les cheveux éléctriques sous le coup de peigne lui donne envie de se jeter du dixième étage les jambes en croix pour amortir la chute , car le sang , oui ca tache madame ...

La mémé du troisième boit des petites gorgées de thé à la lavande ménageant ses quelques neurones rescapés au scrable avec pépé qui astique son dentier

Le brave gars remplit ses feuilles d'allocation la main dans le pantalon

La conne d'en haut mange prend son petit déjeuner devant la télé.

Les corns flakes crient à l'agonie . La faille . Ils dansent , eparpillant leurs paillettes de sucre sur les parois de faillence . La cuillère étincelante plonge dans les entrailles sucrés du garde manger . Humiliation publique . D'un coup de poignet machinal , les voilà propulsés dans l'antre de la tuyauterie macchiavelique . Affollement général des derniers survivants du génocide . Lourde charge à responsabilité . Elaboration d'un plan , cris de dernières notes et résignation amère à sa propre faim .

Le bourreau plonge ses tantacules mécaniques dans la foule amaigrie . Roger tremble de tout son sucre . Une seconde suffit pour réduire à néant la vacuité de leur pauvres existences . Coincés sous les deux grosses veines bleues de la carpette rouge , la dernière reflexion existencielle coexiste une dernière fois avec le dernier souffle soudainement leché , étranglé , broyé ... Le corbillard digestif met fin au supplice