• Une plage qui s'éveille à dix heures du matin . Le froid qui remet gentiment les mains à leur place au chaud dans les manteaux et cette grande étendue de bleu , un peu brumeuse qui s'étend à l'infini. La traversée fatale (!) dans une sable profond et cotoneux , un moment agréablement paresseux où nous avons dispenssés nos jambes de toutes tortures sportives .


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  • le froid qui ecorche les gorges fait gonfler les cheveux des enfants -adulescents- tous rangés dans leur petite boite de savoir .
    Assortis à toutes ces choses qui nous gonflent de vie , on s'étonnent encore de cette énorme batisse en pierre où nos souvenirs sont soigneuseument enfouis à l'intérieur , souriants à nos minois d'imbécils heureux ; on les aimes.
    Quelques semaines ont suffit . Il en fallut de peu .  Tout m'apparait autrement à cet instant et sans même savoir jusqu'à quand ce rêve idyllique de ma vie durera .
    Ne touchons pas au fond s'il vous plait, c'est si fragile et c'est  comme le temps qui nous surprend par derière , pour nous reprendre cruelement et absurdement tout ceci .
    Ne passons plus à côté , la lucidité est belle ce soir . La vie l'est tout autant que je suis emerveillée  et heureuse d'y gouter et de me saouler .
    Une envie d'exces , d'imprévu et de rire (mon dieu oui ! ) mon pauvre ventre en témoignera mais moi je suis là , assise à mon ordinateur, écrivant ces quelques lignes réconfortantes qui sortent tout juste de mes phalanges et qui ce soir ne me veulent que du bien .
    Je suis là parmis tant d'autres à deverser mon moi , sur la toile et une foule de souvenirs me reviennent à l'esprit tel que le visionage de la cassette sur la révolution français en 4 °eme , cette soirée dans le parc pour enfant à mélanger nos salives sous l'oeil coquin d'un arbre , ce bar où la discution sur le prix trop elevé de la baguette de pain finit en débat devant nos verres de coca , sa frimousse que je vois attendre devant le kiosque à journeaux , cette soirée made in china à ingurgiter une quantité excessive de pain et finir allongé sur mon lit désesperement malade mais tellement drôle au fond (sacrée elle ! ) , courir plus vite que mes pauvres jambes me le permetent pour rattraper un bus qui aurait apparement omis notre présence , cette soirée à discuter de la condition des cailloux sur la place du parlement à rennes ... tout me revient ce soir si préçisement que j'ai envie de tout ecrire pour ne jamais perdre une miette

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  • offrez moi un peu d'inspiration s'il vous plait , ayez pitié de moi , donnez moi un morceau de votre cerveau , n'importe lequel pourvu que ce soit productif pour moi : ) . C'est presque risible de constater à quel point la joie et la bonne humeur peut plonger certaines personnes dans un état quasi-vaporeux . C'est si agréable de se sentir legère , sans pour autant vide (!) , chose rare.
    Albert cohen est là , le soir lorsque tout est silencieux . Sa lucidité m'accompagne dans la profondeur de mes rêves et je m'y sens bien. Merci à lui d'avoir existé.
    Quant à Jeff buckley , il tourne en boucle depuis peu et me rappelle qu'il y'a tellement de choses à vivre et à ressentir sur la terre et si peu de temps alors Baudelaire me chuchotte à l'oreille que "l'air est plein du frisson des choses qui s'enfuient " alors oui ce soir , à cet instant et à la seconde ou j'ecris ces mots j'aspire à tout ceci et à la vie !


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